Thierry du Sorbier : Le stagiaire amoureux (Buchet-Chastel) Par Béatrice Roman-Amat (le nouvel obs point com)
Au fil de cette fable loufoque, où il prend un plaisir gourmand à dépoussiérer des mots peu usités, Thierry du Sorbier épingle des travers de notre société : peopolisation de la presse, tyrannie des petits chefs, culte absurde de l'informatique et des tableaux Excel. Il mêle habilement effet de réalité - évoquant au passage le Modem, Nicolas Sarkozy, Paris Hilton, Tokio Hotel ou Grand Corps Malade - et effet de dépaysement, sur le mode du conte. Un conte où il joue sur la narration, en disciple de « Jacques le Fataliste ». Ce parti pris est souvent drôle, comme lorsqu'il semble débordé par sa propre histoire, parfois légèrement agaçant de préciosité. Depuis « Ottaviana » (Buchet-Chastel), son premier roman, Thierry du Sorbier n'a en tout cas pas perdu son sens de la fantaisie et du décalage.
Johanna Pernot, lauréate de la première édition du concours de la nouvelle George Sand, a publié en septembre 2007 "un oeil noir te regarde", recueil de fictions poétiques chez L'Harmattan.
Pour mémoire
Leonora Miano, lauréate du premier Prix Montalembert, fait son chemin...
La romancière a obtenu le Goncourt des lycéens avec son deuxième roman « Contours du jour qui vient » (Plon), l'histoire d'une fillette de 9 ans errant en quête de sa mère, dans un pays dominé par les sectes et la violence.
Antoine de Peretti. Fer de lance de la résistance artistique au déclin programmé de la Corse intérieure, en butte à une fatalité en laquelle il ne croit guère, Antoine de Peretti puise la chair de ses sculptures dans... lire la suite