TIZZANO (roman)
Un artiste-peintre en rupture de cadre, égaré dans les
décombres d'une passion amoureuse, est tout à coup
subjugué par le visage d'une célèbre romancière…( ?).
La nécessité de rencontrer cette obsédante icône le
perdra dans l'atmosphère étrange des allées du Salon du
Livre, avant de le pousser à l'écriture d'un roman, qui
serait une sorte de porte-parole.
Confronté, à travers les affres drolatiques de la narration,
aux joies du traitement de texte, aux prétentions de son
rival de papier et aux sentiments ambigus qui les lient, il
se trouve plongé au cœur d'un roman dans le roman, en
train de s'écrire (l'ombre au tableau*).
Bientôt ‘embarqué' dans la quête rocambolesque d'un
nouveau sujet, il sera alors conduit -à son corps
défendant- à d'insulaires et détonantes rencontres…
"...Dans la nuit, j'ai rêvé que Sascha était menaçant.
J'essayais d'expliquer qu'il n'était qu'un personnage
dans un roman, qu'il ne pouvait pas débouler comme
ça, pour exiger que je change la tournure des choses.
Mais aucun son ne sortait de ma bouche, les mots
étaient transformés en taches de couleur, et
s'écrasaient sur une toile vierge."